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Vous êtes à la recherche de votre prochain emploi ? Et si vous regardiez les différents métiers de l’immobilier. Ils sont nombreux et variés. Certains ont même le vent en poupe ! Pour les découvrir, nous vous proposons un tour d’horizon complet. Bonne lecture !
Le métier d’agent immobilier est bien connu et pratiqué depuis de nombreuses années.
Il est un intermédiaire par excellence. Parmi ses missions principales figure la mise en relation entre acheteurs et vendeurs potentiels en vue de transactions. Il guide, il informe et il renseigne.
L’agent immobilier est titulaire de la Carte T immobilier. A ce titre, il peut suivre les ventes immobilières de bout en bout.
La profession est accessible à l’issue d’un bac +2, avec un BTS professions immobilières en poche.
Le cursus peut être complété par une Licence professionnelle du secteur de l’immobilier (L3).
Certaines écoles privées prévoient un cursus spécifique qui dure de 2 à 5 ans.
La formation est multiforme : elle allie des éléments de commerce et de marketing qui seront utiles à tout bon négociateur mais également du droit appliqué au domaine de l’immobilier.
L’agent immobilier doit aimer le contact client. Un bon relationnel est de vigueur, avec des qualités humaines nécessaires.
Il faut également savoir résister au stress et à la pression tout en sachant se montrer réactif. Dans ce cadre, la mobilité est un avantage certain.
Il connaît les techniques de vente et de gestion immobilière, les principales opérations relatives à la transaction immobilière, leur déroulé, les risques les plus courants relatifs à ces opérations.
Incontournable aujourd’hui : il doit savoir gérer l’information sur réseaux et la communication sur tous supports modernes (réseaux sociaux, plateformes spécifiques…). Notamment, il doit pouvoir manier un logiciel immobilier.
Vous vous interrogez sur le salaire d’un agent immobilier ? Débutant, il touche en moyenne une rémunération de 2 100 euros brut par mois. Par la suite, il peut atteindre entre 3 000 et 3 500 euros en moyenne mais tout dépend de son secteur de travail.
Il peut travailler au sein d’une agence immobilière classique ou d’une néo-agence. L’agent immobilier peut aussi être indépendant.
La profession attire toujours en 2025 grâce à sa grande liberté d’organisation. Même réglementée (nécessité d’obtention d’une carte professionnelle délivrée par la chambre de commerce et d’industrie et renouvelée tous les 3 ans), la carrière reste attractive grâce à sa grande flexibilité.
La perspective 2025 potentiellement marquée par une reprise du marché immobilier (les observateurs notent une stabilisation des taux de crédit immobilier et un ralentissement de la chute des prix) s’annonce donc bonne mais attention, il y a beaucoup de candidats au métier et d’agents en exercice.
A titre principal, l’agent immobilier peut devenir responsable d’agence, soit dans le cadre d’un réseau immobilier, soit en indépendant. Il devra alors manager une équipe.
Le mandataire immobilier est un intermédiaire, tout comme l’agent immobilier. Mais à sa différence, il ne remplit pas les conditions d’obtention de la carte professionnelle. Il exerce donc son métier sous la conduite d’un agent immobilier titulaire du précieux sésame.
Au quotidien, le mandataire immobilier accomplit principalement les mêmes fonctions que son mandant : il s’agit de la mise en relation entre acheteurs et vendeurs potentiels de biens immobiliers. Tout comme l’agent immobilier, le mandataire pourra faire de la prospection, proposer des biens, faire réaliser des visites, aider à la négociation. Mais il le fait au nom de l’agent immobilier dont il dépend.
En revanche, le mandataire immobilier ne peut pas rédiger d’actes juridiques comme le compromis de vente. Il ne peut pas non plus recevoir ou détenir directement des sommes d'argent, biens ou valeurs dans le cadre des opérations qu’il conduit.
Techniquement, il n’est pas nécessaire d’avoir engagé des études pour devenir mandataire. Le métier est accessible au terme d’une formation qui peut être dispensée par des plateformes en ligne.
En revanche, il doit s’inscrire au registre des agents commerciaux, son activité étant soumise à cette catégorie en application de l’article 4 de la loi dite Hoguet du 2 janvier 1970 (il est aussi appelé agent commercial immobilier indépendant).
Le métier de mandataire répond au même référentiel que celui d’agent immobilier : relationnel, capacités de négociation, réactivité, gestion des réseaux et résistance au stress.
Il est très difficile de fixer un salaire moyen pour le mandataire. La profession connaît de grandes disparités.
Le mandataire immobilier est généralement indépendant, affilié à un réseau. Aussi il n’est pas question de salaire mais d’un système de commissions.
Évidemment, en début de carrière, il faut envisager une période sans revenus, le temps de réaliser ses premières ventes. Dans la mesure où le marché immobilier pourrait s’avérer plus favorable en 2025 qu’en 2024 avec une augmentation du nombre de transactions, les perspectives sont positives.
Le mandataire immobilier peut changer de statut au cours de sa carrière. En se rattachant à un réseau, il peut voir grossir son portefeuille de clients.
L’administrateur de biens gère des locaux pour le compte de particuliers ou de professionnels.
Il s’occupe ainsi de la perception des loyers des baux consentis sur les locaux mais aussi de la gestion quotidienne (menus travaux, entretien, ménage) pour le compte de ses mandants.
On parle alors de gestion locative ou de gestion immobilière. Lorsqu’il s’occupe de copropriétés, l’administrateur devient syndic de copropriété.
Pour devenir administrateur de biens, il faut suivre des études supérieures après le baccalauréat. Parmi les voies possibles, on recense :
Le métier nécessite une grande polyvalence.
Un grand relationnel est indispensable afin de savoir gérer les conflits et les urgences du quotidien, si nombreuses dans le domaine du locatif.
Une bonne résistance au stress est nécessaire. Les déplacements sur sites (locaux gérés) sont quasi quotidiens : une bonne mobilité est obligatoire.
Les hard skills sont multiples : sens de l’organisation, gestion des chiffres et de la comptabilité, rigueur, connaissances en législation immobilière.
Pour les débutants : entre 2 600 et 3 000 euros bruts
Avec de l’expérience, 5 000 euros en moyenne.
Les débouchés existent pour cette profession qui ne connaît pas la crise et manque de talents.
L’administrateur de biens peut monter en compétence et devenir encadrant de sa propre équipe de gestionnaires.
Il peut également devenir agent immobilier ou décrocher facilement un emploi de chargé de recouvrement.
Un gestionnaire de biens est un professionnel qui gère ou administre les biens d’un propriétaire en ses lieux et places. Il s’agit en réalité d’une profession similaire à celle d’administrateur de biens. On peut considérer que la profession correspond au degré débutant de la carrière d’administrateur de biens.
Les études et la formation sont les mêmes que celles détaillées pour l’administrateur de biens.
En pratique, on observe de manière informelle que les titulaires de diplômes bac +2 et +3 auront davantage recours à la mention Gestionnaire de biens que ceux titulaires d’un bac +5 qui préféreront la mention Administrateur de biens.
Les rémunérations et perspectives pour 2025 sont donc également similaires à celles de l’administrateur de biens.
D’après l’article 1831-1 du Code civil, le contrat de promotion immobilière est un mandat d'intérêt commun par lequel une personne dite Promoteur immobilier s'oblige envers le maître d'un ouvrage à faire procéder, pour un prix convenu, au moyen de contrats de louage d'ouvrage, à la réalisation d'un programme de construction d'un ou de plusieurs édifices ainsi qu'à procéder elle-même ou à faire procéder, moyennant une rémunération convenue, à tout ou partie des opérations juridiques, administratives et financières concourant au même objet.
Autrement dit, un promoteur immobilier prend en charge la réalisation de l’opération de construction, allant de la recherche du terrain, passant par les études de faisabilité du projet à son achèvement matériel complet.
Un prérequis de niveau bac +3 est généralement attendu par les recruteurs.
Les compétences et connaissances nécessaires sont multiples : immobilier, architecture, ingénierie, gestion de projet... Ce pourquoi, un particulier seul est rarement promoteur immobilier. La casquette est portée par une entreprise qui, parmi ses salariés, dispose de tous ces corps de métiers.
Travailler dans la promotion immobilière nécessite rigueur et organisation. La clé du succès : tenir des délais ! Il faut donc pouvoir être résistant au stress.
Les hard skills sont assurées dans le cadre de la formation initiale (ingénieur, BTP, gestion de projet…).
En règle générale, les débutants peuvent espérer gagner 2 000 euros brut.
Les plus confirmés pourront ensuite viser une rémunération moyenne de 5 000 euros.
Le marché de la construction immobilière a subi de forts revers ces dernières années (crise du Covid 19, difficulté de production des matières premières, fin des incitations fiscales pour la construction de maison individuelle…).
Cependant, la construction de logements collectifs, toujours en nombre insuffisant sur le territoire, et la rénovation énergétique restent au cœur des préoccupations des différents gouvernements.
Comme son nom l’indique, l’expert immobilier expertise des biens pour le compte de clients qui requièrent son intervention.
Il se déplace donc à la demande de particuliers ou d’entreprises pour analyser la composition et l’étendue d’un patrimoine immobilier.
Il peut aussi intervenir dans le cadre de travaux ou de désordres suite à un sinistre pour chiffrer le montant du préjudice et des réparations.
Il détient un diplôme niveau bac +5, spécialiste en immobilier, commerce, gestion, urbanisme ou un diplôme d’ingénieur.
Le bon expert doit être mobile et flexible : les expertises peuvent être demandées par des particuliers, des entreprises, mais également dans le cadre judiciaire. Il faut donc pouvoir intervenir rapidement et efficacement.
Il faut aussi pouvoir s’adapter aux circonstances parfois complexes et jongler avec de nombreux interlocuteurs.
Les compétences techniques sont celles acquises dans le cadre de la formation initiale : savoir expertiser un bien ne s’improvise pas.
Pour les débutants, entre 3 300 et 3 800 euros brut.
Avec de l’expérience, autour de 5 500 euros.
Le bassin d’emploi pour ces professionnels de l’immobilier est large, la profession n’étant pas assez répandue.
L’expert est libre de décider de son statut. Il peut ainsi créer son cabinet d’expertise ou en prendre la tête.
Le marchand de biens achète des biens immobiliers dans le but de les valoriser (travaux, réhabilitation…) et de les revendre en réalisant une plus-value immobilière.
Il n’existe pas de formation obligatoire pour accéder à cette profession.
Toutefois, dans la mesure où le marchand de biens est un commerçant nécessairement inscrit au Registre du commerce et des sociétés (RCS), il est conseillé d’avoir engagé un cursus bac +2 ou, a minima, des formations dans ce domaine.
Un marchand de biens est à la fois un bon commerçant, bon négociateur mais aussi un bon chef de projet puisqu’il doit préjuger de l’étendue des travaux à réaliser pour valoriser les biens qu’il acquiert.
Il doit connaître les différents corps de métiers capables de l’aider et de l’assister dans ses missions. Il lui faut donc un bon relationnel et de la patience.
Des connaissances en matière fiscale, en droit immobilier et de la construction sont nécessaires.
En début de carrière, le marchand de biens peut espérer gagner 2 000 euros brut mensuels.
Après quelques années d’expérience, sa rémunération se situe autour de 3 500 euros.
La profession attire de plus en plus de profils en raison des incitations à la rénovation énergétique, source de nouveaux chantiers dans l’ancien.
Le marchand de biens est indépendant. Il est donc son propre chef. Il peut donc toujours faire prospérer son entreprise, voire créer un réseau.
Le syndic est un professionnel chargé de la gestion des immeubles en copropriété soumis à l’application de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965.
Il assure ainsi les missions quotidiennes au nom et pour le compte de syndicat des copropriétaires (entretien courant) mais peut également intervenir de manière urgente lorsque c’est nécessaire (travaux).
Le syndic gère les entreprises qui interviennent au sein des immeubles, appelle les charges à régler auprès des copropriétaires, tient la comptabilité et fait voter un budget annuel. Il est le gardien du respect du règlement de copropriété.
Des études de droit immobilier, de commerce ou d’économie au niveau bac +2 permettent l’accès à la profession.
Ainsi, le BTS professions immobilières est envisageable, avec poursuite éventuelle en Licence professionnelle (bac +3). Un bac +5, Master Droit de l'immobilier, permettra une formation complète.
Le syndic est au cœur des conflits : il faut donc être avant toute chose conciliant, diplomate et à l’écoute. Il doit également être rigoureux et organisé. L’assemblée générale des copropriétaires peut demander à changer de syndic en cas de défaillance de celui-ci.
Les hard skills sont celles induites par la formation (droit immobilier, comptabilité…)
Il n’y a pas de moyenne réellement représentative car tout dépend du nombre de contrats et de copropriétés que le syndic gère.
S’il fait partie d’un réseau, le professionnel peut être salarié. Il peut espérer gagner 3 500 euros par mois.
La profession recrute toujours, y compris pour cette année 2025. Le syndic étant obligatoire sur le plan légal pour toute nouvelle copropriété, les débouchés ne font aucun doute pour cette profession.
Le syndic peut être à son compte ou travailler au sein d’un réseau d’agences.
Le débutant commence en tant que gestionnaire d’immeuble pour ensuite gravir les échelons et diriger lui-même une équipe de gestionnaires. Il peut à terme créer son propre cabinet.
Le diagnostiqueur immobilier réalise des comptes-rendus exigés par la réglementation en matière de bâtiments.
On pense évidemment au diagnostic de performance énergétique (DPE) qui attribue une lettre à un logement en fonction de sa consommation d’énergie et de son isolation.
Mais au-delà de ce constat, le diagnostiqueur peut aussi établir la présence ou l’absence de plomb, d’amiante ou statuer sur la mise aux normes d’un réseau électrique.
Il faut se tourner vers des études techniques spécifiques.
S’il est possible de commencer par le BTS professions immobilières ou bâtiment, il faut ensuite suivre une voie professionnelle en lien avec les métiers du BTP (génie civil, construction, éco construction).
Une formation obligatoire sera nécessaire pour exercer : elle est payante et dispensée par le Cofrac (Comité d’accréditation).
Par définition, le diagnostiqueur exerce son activité dehors : il faut donc être mobile. Il doit être impartial et diplomate, ses comptes-rendus pouvant être lourds de conséquences pour les demandeurs.
Les hard skills sont celles liées au domaine du BTP.
Il est difficile d’établir une moyenne pour cette profession. Une fourchette peut être fixée autour de 2 000 à 2 500 euros.
Le travail ne manque pas : la réalisation de diagnostics est une obligation légale dans différents cadres : vente, achat, location… Aussi, le métier est porteur.
Le diagnostiqueur salarié peut créer sa propre entreprise. Il peut également, avec de l’expérience et un cycle de formation adéquat, accéder à la profession d’expert ou de promoteur.
Le conseiller en immobilier d’entreprise est un spécialiste qui travaille avec des investisseurs publics et privés.
Sa mission est simple : le conseil en vue de l’amélioration de la rentabilité du patrimoine foncier d’une entreprise.
Il aide à la constitution du patrimoine en travaillant sur de la prospection, du montage de projets de financement.
Une solide formation est nécessaire, alliant comptabilité, droit de l’immobilier et fiscalité. Un bac +2 dans le domaine sera un préalable avant une Licence puis un Master spécifique en immobilier ou métiers de l’immobilier.
Outre les compétences acquises lors des études, il faut être rigoureux, organisé, bon négociateur et bon communicant.
La profession recrute, la valorisation des parcs fonciers étant toujours une question de premier ordre pour les entreprises.
Les salaires varient selon que le conseiller est à son compte ou salarié.
On peut fixer une fourchette moyenne de 3 000 à 5 000 euros.
Le conseiller débutant peut espérer devenir chef d’équipe puis gestionnaire d’un service d’une grande entreprise. Il peut également développer sa propre entreprise.
Ce choix se justifie aujourd’hui pleinement. Le secteur est dynamique et en pleine mutation avec l’arrivée du numérique.
Les opportunités de poste ne manquent pas, bien au contraire.
La diversité des métiers et des missions offre de larges possibilités, sans compter les différentes opportunités professionnelles, d’évolution et de reconversion.
Bon à savoir : notre liste de métiers n’est pas limitative. Il en existe d’autres. Par exemple, celui de courtier en immobilier ou d’apporteur d’affaires en immobilier.
Les défis du secteur de l’immobilier en 2025 se recoupent avec ceux d’autres professions. La question de l’organisation du télétravail et la mise en place du travail hybride est ainsi prégnante. Quelle organisation spatiale choisir ? Les agences et cabinets ont de plus en plus recours aux espaces flexibles et collaboratifs.
La bonne maîtrise de la technologie, du traitement des données sur Internet et des plateformes numériques sont également un enjeu de taille.
Une reprise des transactions immobilières est annoncée par certains observateurs : il faudra donc être concurrentiel pour tirer son épingle du jeu et attirer acheteurs et vendeurs.
Les métiers de l’immobilier sont d’une grande diversité. Ils ouvrent de grandes possibilités sans pour autant nécessiter de hauts degrés universitaires. Les professions du domaine sont très variées mais toutes ont un point commun : le relationnel indispensable à toute personne en lien avec une clientèle.
“La flexibilité de l'offre me permet d'être serein lorsque l'activité est plus calme.”